dimanche 19 juillet 2015

Du lac au lac

Etape 9 :  Lac de Viverone – Bellinzona 175 km ;  1100 m de dénivelé


Kilométrage depuis le départ : 1 215 km

Météo : Grand beau. Très chaud, 34°. Vent faible, favorable.


Km 0 : démarrage en côte, ça se passe bien.

Km 17 : me voilà au milieu d’une course sur route, heureusement avant le départ…



Km 23 : j’entre dans les rizières.

Km 35 ; j’y suis toujours ! Juste croisé 2 personnes, 1 cigogne et une flopée d’aigrettes.



Km 45 : je sors des rizières, c’était un paysage original avec en toile de fond les Alpes, mais qui va bouffer tout ce riz ? Pas moi en tout cas, je préfère les pâtes.

Km 50 : commence à faire bien chaud, vivement le lac Majeur.

Km 75 : je débouche à l’extrémité sud du lac Majeur, à Arona. Temps magnifique et vision du lac qui ne l’est pas moins.



Km 75 à 150 : je remonte le lac intégralement du sud au nord sur sa rive ouest. La route est formidable, on est tout le temps collé au lac, c’est un spectacle permanent. Je flâne, un peu trop peut-être, je m’en apercevrai sur la fin d’étape.

Au passage entre Stresa et Baveno, les îles Borromées. Déjà vu en ce qui me concerne mais je ne m’en lasse pas !



Je bulle face au lac et « Little big horse » aussi !



Gros bouchon automobile de plus de 6 km, en sens inverse. Content d’être à vélo, un peu trop peut-être.

Je me dis que je vais manger un petit quelque chose sur la route et puis les villages passent… Bilan j’ai mangé 3 pâtes énergétiques en tout et pour tout sur l’étape. Un peu mince.

J’arrive à la frontière, vers le km 130, les douaniers ne me calculent pas.
« Arrivederci Italia ! » Après 4 étapes italiennes, je parle couramment la langue, enfin attendez la suite…



Je pénètre en Suisse, un retour après le passage en Suisse « française », à Genève en début de semaine. Cette fois c’est la Suisse « italienne ». Demain ce sera la Suisse « allemande ». J’ai laissé tomber pour la Suisse « romanche ». 4 langues pour un même (petit) pays, jamais vu ça !

Km 140 (à la louche) : je m’arrête pour plonger dans le lac. Trop bon. Je prends mon temps, un peu trop peut-être.

Km 145 : Ascona, c’est riche et beau.



Km 148 : Locarno. C’est riche mais bof ! Pas le meilleur coin du lac à mon goût.

Km 150 : je quitte Locarno pour Bellinzona où j’ai un petit hôtel. Ça rallonge de 25 bornes mais ce n’est pas perdu puisque c’est sur l’étape de demain. Plein de pistes cyclables très larges et isolées dans la campagne, génial. Je flâne un peu, trop peut-être.

Je me paume. Je commence à m’énerver, c’est mal indiqué leurs fichus panneaux, enfin selon moi. Je suis de très mauvaise foi quand je suis fatigué. La piste cyclable devient de moins en moins cyclable… Je m’agace.





J’arrive à Bellinzona. Il est déjà 19h, rien mangé de consistant depuis 7h du matin et 175 bornes au compteur, et cet hôtel que je n’arrive pas à trouver…



19h22 : j’arrive à l’hôtel. J’ai fait 175 km (prévu 160…) C’est trop peut-être…

Le patron ne parle qu’Italien ! En Suisse, jamais vu ça ! Je croyais être devenu bilingue en 4 jours, je tombe de haut.  Attention j’ai fait anglais 1e langue (j’ai de beaux restes !) et espagnol en 2e langue (je parle espagnol comme une vache française…), l’Italien…jamais étudié ça !

Enfin, on se comprend, plus ou moins, le patron est très souriant, il n’y a pas de local vélo, il me monte même mon vélo dans la chambre (sans doute qu’il a vu ma gueule fatiguée…)

Je me douche vite fait, étirements très vite fait, massage encore plus vite fait, j’ai trop faim. Pâtes en entrée et pizza en plat principal, j’ai plus faim, jamais connu ça. :-) Je me sens même plutôt bien. On rigole avec le patron, sans se comprendre toujours. Enfin on rigole, c’était avant de voir ma tête sur la photo avec lui…



Demain retour en haute montagne, il fera plus frais mais ça va être costaud. On m’a rapporté qu’on parlait de moi dans le journal La Provence aujourd’hui, ça m’a donné un coup de fouet ! 

Mon nom dans le journal, jamais vu ça... :-)



2 commentaires:

  1. J'espère que ton hôte était plus sympa qu'il n'en a l'air sur la photo... ;)

    Bon courage pour la suite !

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    1. oui :-)
      je lui ai dit "souriez !" mais comme on ne se comprenait pas...

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